38 ans après… A Farrebique, Roch et Berthe sont toujours là.

Comme l’avait prévu le vieux père, c’est Raymond qui a repris la ferme. Mais les temps ont changé et aux environs les fermes se transforment : spécialisation, élevage en batterie, industrialisation… A Biquefarre, Raoul veut vendre; sa terre est trop petite et il n’a pas envie de faire de l’élevage en batterie. Aux alentours, chacun guigne ce petit lopin de terre qui permettrait d’agrandir le patrimoine. Et, bien sur, en tête, les plus proches voisins de Raoul, la ferme de Farrebique. Raoul laisse monter les enchères…

A Farrebique, au Bourrel, à la Fumade, la vie continue : labours, semailles, récoltes, mais également engrais, pesticides, machines… Roch fait de l’acquisition de Biquefarre une affaire personnelle. Mais la maladie va l’empêcher de mener seul cette affaire. Il charge donc son frère Henri de « négocier » avec Raoul la vente de Biquefarre à ceux de Farrebique. Peu importe si Raymond doit s’endetter, peu importe s’ils sont tous surchargés de travail, Roch pourra désormais se retrouver avec fierté devant la tombe de son père et dire : « L’aï fato, poupa… L’aï fato… »