Le Bâtard
Un film de Bertrand van Effenterre
long-métrage | 1983 | 97 min
Tout commence à Marseille. Un matin.
Dans le visage entrevu à la morgue, Patrice reconnaît avec peine sa mère, qui l’a abandonné vingt ans auparavant.
Est-ce l’émotion du souvenir, ou bien la lumière trop crue qui inonde le cimetière, Patrice n’arrive plus à quitter la ville. Le soir, comme dans un rêve ou un cauchemar, Patrice se bat avec l’homme qu’il sait avoir été le protecteur de sa mère. Assommé, inanimé, l’homme disparaît dans l’eau sombre du port, sous le regard hébété de Patrice. Patrice fuit.
Commence alors, à travers les paysages arides du Sud de la France, une longue errance qui mènera Patrice de rencontres en aventures, au gré d’un itinéraire vagabond.
Dans une cabane sous la pluie, une jeune femme, Marie, le » drague » l’espace d’une nuit, avant de disparaître au petit matin, le laissant ému, bouleversé, amoureux peut être…
Patrice rencontre ensuite Jean au hasard du « stop ». Ensemble, ils s’amusent comme des gamins, farceurs et cruels, aux dépens des femmes qu’ils rencontrent ou des asiatiques employés par Jean, qui ont transporté leur village en plein cœur des Cévennes. Mais la mort du père de Jean force Patrice à reprendre la route, son sac rouge à la main. Puis c’est Cavaillon, avec ses vergers qui s’étendent à perte de vue sous le soleil.
Engagé comme ramasseur de pêches, Fabrice découvre un monde insolite où le jeu et l’alcool côtoient la fatigue et l’effort. Un étrange marché le lie au contremaître qui l’a distingué au milieu des ouvriers immigrés, un marché dont la femme du contremaître est l’enjeu… Mais le moment venu, Patrice sera incapable de dire qui a gagné ou qui a perdu dans ce marché de dupes.
Patrice retrouve Marie. Sous la maladresse des mots, sous la gaucherie des gestes, se passe entre ces deux êtres si dissemblables quelque chose que ni l’un ni l’autre n’osent encore appeler l’amour… Patrice découvre les copains de Marie et leur passion, la musique.
Marie est enceinte, Patrice décide de se fixer. Mais une fois installés à Paris avec leur bébé, dans un appartement anonyme, Marie dépérit…Depuis l’accouchement, elle a perdu goût à tout, au rire, à la musique, à l’amitié. Elle ne supporte plus rien.
Désespéré, Patrice regarde cette femme qu’il aime s’étioler et se faner devant lui. Il comprend que le charme de Marie ne peut être enfermé dans la cage du quotidien, que vivre avec elle, c’est en même temps la détruire…
Un soir, après une longue errance sur les quais de la Seine, Patrice décide de reprendre la route, abandonnant l’enfant et Marie, avec l’espoir insensé d’avoir effacé toute trace de son passage et de laisser Marie telle qu’il la rencontrée…
Patrice | Gérard KLEIN |
Marie | Julie JEZEQUEL |
La fille du contremaître | Brigitte FOSSEY |
Brigitte | Mylène DEMONGEOT |
Betty | Victoria ABRIL |
Jean | Didier FLAMAND |
Le contremaître | Jean-Jacques BIRAUD |
Dan | Patrick BRUEL |
La grand-mère | Madeleine MARIE |
Rose | Annie KERANI |
Madeleine | Valérie KLING |
La strip-teaseuse | Mayté NHAYR |
Louis | Roger JACQUET |
Le tenancier | Rémy CARPENTIER |
Aldo | Aldo RIPOCHE |
Christophe | Christophe MIGDULA |
La mère de Marie | Claudine DELVAUX |
Le père de Marie | Jean-Claude FRISSUNG |
L’inspecteur | Jacques NOLOT |
Le pasteur | Jean-Pierre DOUGNAC |
La femme station-service | Marie-Hélène BONNAFE |
La patronne de l’hôtel | Denise BOULET |
Charlie | Robert HUANG HAÏ |
Le toubib | Yvon PRADEL |
La pédiatre | Josiane STIOLERU |
L’ingénieur radio | Philippe BRIZARD |
Le journaliste radio | Louis BOZON |
Alain | Mario PECQUEUR |
Réalisation | Bertrand VAN EFFENTERRE |
Scénario | Pierre-Alain MAUBERT Bertrand VAN EFFENTERRE |
d’après le roman d’Erskine CALDWELL | « THE BASTARD » (édition française: Pierre Belfond) |
Image | François CATONNE Anne TRIGAUX Catherine STREM |
Son | Pierre GAMET Bernard CHAUMEIL |
Assistants à la Réalisation | Claire DENIS Alain PEYROLLAZ |
Régie | Séverine OLIVIER-LACAMP |
Scripte | Marie ARNAUD |
Décors | Geoffroy LARCHER Frédéric DURU |
Montage | Joële VAN EFFENTERRE |
Costumes | Elisabeth TAVERNIER |
Maquillage | Jean-Pierre EYCHENNE |
Mixage | Dominique HENNEQUIN |
Bruitage | Jacky DUFOUR |
Machinerie | Bernard LARGEMAINS |
Electricité | Bernard LEPENDU+Maurice DEFAIT |
Producteur délégué | Bertrand VAN EFFENTERRE |
Musique composée par | Norbert ABOUDARHAM |
éditée par | MARY MELODY |
Paroles de la chanson | Pierre GROSZ |
interprétée par | Gérard KLEIN |
Durée | 1h37 |
Année de Production | 1983 |
Production | MALLIA FILMS |